Un autoclave adapté aux contraintes de la mécanique


Le Cetim met au service des industriels son autoclave permettant la réalisation d’essais sous haute pression et haute température. Explications.

Le nouveau PSS qui démarre vise entre autres à identifier et à qualifier des solutions de récolte de données dans des environnements peu propices à l’instrumentation. Permettre la réalisation d’essais sous une pression pouvant atteindre 200 bars et à de hautes températures jusqu’à 300°C. Tel était l’objectif du Cetim en faisant l’acquisition d’un autoclave installé à Mulhouse. Ces conditions sont notamment celles que l’on trouve dans des cas d’usage très particuliers, comme la géothermie profonde, cette source d’énergie renouvelable qui exploite l’intense chaleur du manteau terrestre en l’extrayant du sol. L’appareil permet ainsi des essais d’immersion en phase liquide de pièces métalliques afin d’étudier par exemple leur corrosion, ou d’éléments polymères pour le vieillissement accéléré.
Mais le panel de ses possibilités ne s’arrête pas là puisqu’il est aussi possible d’effectuer des essais en phase gazeuse. Le corps de cet autoclave est constitué d’un alliage nickel qui lui permet de travailler dans divers milieux, en particulier des plus corrosifs. Il rend également possible une modification de l’atmosphère en introduisant de l’azote, dans le cas d’un milieu désaéré, ou encore du dioxyde de carbone ou de l’oxygène. Autre particularité, il est doté d’un équipement adapté à la réa l isation de mesures électrochimiques à haute pression et haute température, tel que le suivi du potentiel, des courbes de polarisation ou de l’impédance électrochimique afin de caractériser le comportement du matériau dans son milieu et forcer la corrosion.

Retrouvez cet article sur le Cetim Infos de janvier-février 2024 téléchargeable ici.